Table ronde: Art autochtone et Activisme
Kwé, Kuei, Bonjour !!!
Événement aussi en direct sur Zoom; lien: https://uqam.zoom.us/j/86786817373
21 novembre 2024
18 h – 19h30
315, rue Sainte-Catherine Est
Local R-M130, niveau Métro, UQAM
Organisée par : Le Cercle des Premières Nations de l’UQAM
Sur notre site: https://cpn.uqam.ca/
Contact: cpn@uqam.ca
Ouvert à tous! Entrée libre!
Le Cercle des Premières Nations de l’UQAM (CPNUQAM), le Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIERA), le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC) avec la collaboration du Département de Sociologie de l’UQAM., vous invitent à cette table ronde: Art autochtone et Activisme.Le Cercle des Premières Nations de l’UQAM (CPNUQAM), le Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIERA), le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC) avec la collaboration du Département de Sociologie de l’UQAM., vous invitent à cette table ronde: Art autochtone et Activisme.
L’art, sous ses diverses formes, est une composante essentielle de l’engagement politique. Les pratiques créatives offrent un moyen puissant d’influencer les représentations, de remodeler les discours politiques et de mobiliser les soutiens. L’art permet de questionner les narratifs dominants et d’imaginer des alternatives. Chez les Autochtones du Canada, l’art peut être vu comme une forme intrinsèque de résistance face au colonialisme. Dans un contexte marqué par l’assimilation et l’effacement culturel, l’art autochtone participe à la revitalisation des savoirs et des formes culturelles. Les pratiques créatives deviennent ainsi des actes d’engagement qui ne se limitent pas à l’expression individuelle, mais servent aussi à affirmer des identités culturelles et sociales.
Cette table ronde mettra en lumière les intersections entre l’art et l’activisme chez les Autochtones, en explorant comment les pratiques artistiques sont utilisées pour défier les structures de pouvoir et plaider en faveur de changements sociaux. À travers le travail de trois artistes autochtones de renommée elle offrira une réflexion sur les visions occidentales de l’art et de l’activisme, tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives.
Caroline Monnet est originaire de la région de l’Outaouais. Née d’une mère anishinaabe et d’un père français, elle est actuellement basée à Mooniyang/Montréal. Depuis la fin de ses études à l’Université d’Ottawa et à l’Université de Grenade en Espagne, elle fait carrière en arts visuels et en cinéma. Son travail est régulièrement présenté à l’échelle internationale et fait partie de prestigieuses collections dont celle de l’Unesco à Paris. Madame Monnet est connue pour son travail minimaliste, bien que chargé d’émotions, qui utilise des matériaux industriels et combine les vocabulaires des cultures visuelles populaire et traditionnelle aux tropes de l’abstraction moderniste afin de créer des formes hybrides singulières. Elle est représentée par la galerie Blouin-Division.
Guy Sioui Durand se présente en wendat de la façon suivante : Guy Tsie8ei 8enho8en yatshih, Wendat endi’, Yanariskwa’ iwayitiohkou’tenh,
Wendake ekwayehtih, Teyiatontariye indare.
Tsikwawendorenh’.
Wendat (Huron) originaire de Wendake, Guy Sioui Durand est membre du clan du Loup. Il se dit porteur et passeur de savoir, savoir-faire et savoir vivre ensemble. Sociologue (PH.D.), critique d’art, commissaire indépendant, enseignant, conférencier de renom et performeur, Monsieur Sioui crée aussi des harangues performées exprimant l’oralité. Il porte son regard sur l’art autochtone et l’art actuel. D’un côté, il met l’accent sur la décolonisation des esprits par le ré-ensauvagement de nos imaginaires et le renouvellement des relations. De l’autre, il se dit qu’il faut changer le monde par l’art, et l’art par l’art autochtone vivant pour peu que le spectaculaire s’oppose au spectacle.
Andrea Ottawa est une Atikamekw iskwew de Manawan. Travailleuse dans le domaine de la santé, elle habite désormais hors de la réserve. Durant son temps libre, elle tient une petite entreprise de vente de jupes, t-shirts, d’autocollants, de tikinakan, de bijoux perlés, de regalias et autres robes de cérémonies qu’elle confectionne elle-même. Elle est également organisatrice at animatrice d’ateliers divers qui touchent à la tradition/culture, la planche à roulettes (skateboard), le mieux-être et les enjeux spécifiques liés à la jeunesse.
Edith-Anne Pageot est professeure au Département d’histoire de l’art de l’UQAM. Elle a coréalisé le premier cours en ligne sur les arts autochtones, Ohtehra’, l’art autochtone aujourd’hui, une collaboration entre l’UQAM et le Musée des Beaux-arts de Montréal. Elle est l’autrice du livre Le Collège Manitou. Renouveau artistique et médiatique autochtone, PUM (en librairie le 17 mars 2025).
La conférence sera animée par Elisa Tripotin.
Elisa Tripotin est doctorante au Département de Sociologie de l’UQAM et s’intéresse à l’activisme autochtone en milieu urbain. Chargée du cours Sociologie des Autochtones au Canada, elle coorganise cette table ronde dans l’objectif de rendre les voix autochtones davantage visibles dans les universités.
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